Toc : de quoi se méfier pour éviter un achat d’or tronqué ?
Procéder à un achat d’or n’est pas une mince affaire, en particulier si l’on ne dispose d’aucune notion en la matière. Pour éviter d’être lésé lors d'un investissement dans l’or, la méfiance, même concernant certaines choses, doit toujours être de rigueur. Un épargnant averti prend en considération plusieurs critères intéressants.
On parle ici du produit à acheter ou bien encore la renommée de l'intermédiaire a qui on décide de faire confiance. Adopter une telle attitude est valable pour l’achat de n’importe quel type d’or, aussi bien les variantes boursables que non boursables. L’achat de lingots d’or ou de plaquettes est une des opérations d’investissement les plus difficiles à réaliser. Le risque de tomber sur des marchandises défectueuses ou falsifiées lors de cette acquisition sont en effet particulièrement élevés. C’est pour cette raison qu’il faut se méfier de certains vendeurs et privilégier les professionnels spécialisés dans la commercialisation.
L’idéal serait même d’intervenir directement en bourse pour procéder à ce genre d’achat. En effet, ce secteur est bien plus réglementé et la qualité des produits qui y sont négociés ont été soumis à un contrôle de qualité. Il existe toutefois des alternatives. En effet, un investisseur peut ainsi acheter un lingot d’or auprès des numismates ou vendeurs d’or spécialisés. Lors d’une telle opération, deux choses sont à prendre en compte : à savoir la qualité du lingot d’or proposé et son prix. En principe, les lingots d’or négociables en bourse sont fournis avec leur certificat d’authenticité lors de la vente. Ce document légal renseigne sur leurs données administratives et leurs caractéristiques chimiques. Toutes les informations concernant leur masse, teneur en or pur, origine et leur numéro de série y sont mentionnées. Un tel certificat a été dressé afin de lutter contre les fraudes éventuelles. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à demander à un testeur agréé d’effectuer une expertise. Cette analyse consistera à vérifier les caractéristiques chimiques du lingot d’or, en espérant que celles-ci sont similaires aux informations fournies dans le certificat d’authenticité. Dans le cas où le lingot d’or négocié n’est pas accompagné de ce document officiel on peut en tirer deux hypothèses : soit ce dernier est un toc, soit un objet volé. Dans n'importe laquelle de ces éventualités, il s'agit alors de ne pas s'engager. En effet, ces derniers temps, notamment depuis que le cours de l’or en bourse a connu un considérable essor, le nombre de lingots d’or falsifiés circulant sur le marché des particuliers est devenu important.
Les spécialistes classent les faux lingots d’or en deux grandes familles : les tocs et les lingots fourrés. Il est important de connaître leurs caractéristiques chimiques pour pouvoir les identifier aisément. Les faux lingots, dits tocs, sont des variantes constituées principalement de plomb. Ces dernières sont faciles à reconnaître en raison de leur faible poids, ou rarement régulier. Les lingots fourrés, comme leur nom l’indique, sont dotés d’une couche épaisse d’or pur sur leur surface afin de dissimuler la quantité de plomb, ou de tungstène, qui constitue la sous-couche. Cette variante est plus difficilement détectable. Son apparence très proche de celle d’un vrai lingot les rend en tout point similaire à l'œil nu. Depuis quelques années, ces contrefaçons ont inondé le marché de l’or. Outre ces tocs, le nombre de lingots d’or volés a également pris de l’ampleur. C'est pour cette raison qu'il convient d'être vigilant !
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