Le nombre de sociétés de recyclage de l'or augmente

Une troisième limite possible au recyclage de l’or est le mauvais choix en termes de prétraitement. La société de recyclage utilise une machine pas forcément adaptée pour extraire tous les restes d’or récupérables dans le produit à recycler ce qui aura immédiatement un impact sur la qualité du produit confectionné à partir de cette matière première, issue du recyclage. Ce nouvel objet se vendra moins cher que prévu. Pour amortir le coût et anticiper le même problème, l’entreprise baissera son prix d’achat de l’or. En d’autres termes, une sorte de cercle vicieux vient se former.  Il est possible de remédier à certaines limites de cette démarche, notamment en ce qui concerne le tarif. Pour réaliser moins de perte, l’idéal serait de traiter directement avec les spécialistes, autrement dit, les compagnies qui disposent d’un service de raffinage.

Il est, en outre, essentiel de privilégier les enseignes dont les prix sont plus proches du cours en bourse de l’or. De nos jours, tout le monde a la possibilité de vendre son or. Professionnels comme particuliers peuvent accéder aux offres d’achat or de la part des sociétés de recyclage ou des fondeurs. Leur nombre ne cesse, d’ailleurs, d’augmenter. Pour tirer un maximum de bénéfice dans cette vente, autant faire jouer la concurrence. Les firmes les plus sérieuses se trouveront vite dans l’obligation d’aligner leurs tarifs pour être compétitives.  Toujours dans l’optique de gagner plus d’argent, les bijoux en or ne sont pas les seuls produits en métal jaune à être recevables en recyclage.

D’autres produits du quotidien en contiennent et peuvent faire grimper la totalité de la somme très rapidement. Les prothèses dentaires, les composants électroniques, les cartouches d’encre et les téléphones portables sont autant d’objets dont il est possible d’extraire un bout d’or. Opter pour le recyclage d’or, c’est participer, en quelque sorte, à la préservation de la planète et au bien-être de ses semblables.  Les spécialistes parlent de chiffres évocateurs. Le volume d’or appartenant aux simples citoyens estimés à 167 000 tonnes équivaut à une soixantaine d’année de production si l’on fixe la production minière annuelle dans le monde à 2 500 tonnes. Ce qui ramène à la conclusion que le plus grand gisement au monde se trouve entre les mains des citoyens. Il s’agit de la partie qu’ils décident de recycler. A noter que le type d’or le plus prisé est celui dont on utilise dans la bijouterie et dans la conception d’appareils électroniques.

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