Les éléments pris en compte dans le calcul de la prime d’une monnaie en or
En tout, quatre facteurs sont pris en considération pour évaluer avec précision la prime d’une monnaie en or. En premier lieu, il y a la disponibilité de la pièce. Une pièce qui est largement demandée, mais qui est difficile à trouver aura une prime bien plus élevée qu’une monnaie peu appréciée, peu importe si elle est abondante ou pas sur le marché aurifère. Pour la première, la prime peut s’élever à plus de 20% et pour la seconde, elle pourrait être nulle ou même négative. A ce sujet, c’est le jeu de l’offre et de la demande qui dicte la loi. Vient ensuite l’état de conservation de la pièce. Cette dernière dispose six catégories de qualité : la FDC (fleur de coin), la SPL (splendide), la SUP (superbe), le TTB très très beau), le TB (très beau) et le B (beau). La prime d’une monnaie en or en très bon état sera à son maximum tandis que pour une pièce mal conservée, présentant des traces de polissage, de rayure ou de choc, la prime sera revue à la baisse et pourrait même être nulle, et ce, même s’il s’agit de la même pièce d’or. La finesse des gravures sur la monnaie d’or influe de manière générale sa prime, plus le travail de gravure est abouti, plus sa prime tend à s’élever. L’origine de l’or ou l’endroit où la pièce est achetée contribue également au calcul de la prime. Il ne faut pas oublier que beaucoup de pays disposent de leurs propres pièces d’or, et de ce fait, la prime d’un Napoléon peut être inintéressante pour un investisseur belge quand bien même c’est la monnaie en or la plus prisée des français.
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