Les pièces Napoléon en or dites « boursables »
Comme nous l’avons invoqué un peu plus haut, il existe des pièces d’or boursables et des pièces d’or non-boursables. Une pièce Napoléon en or « non-boursable » se vend à un prix plus modeste car son tarif ne dépend que du cours officiel du métal jaune sur le marché internationaux en ligne. En d’autres termes, sa rareté et son ancienneté ne seront pas prises en compte mais uniquement la quantité en or pur qu’elle contient. Si une pièce napolitaine n’a pas une allure impeccable, sans rayures ni saleté, elle sera considérée comme une pièce « boursable ». Ainsi, si l’on veut que ses pièces d’or engendrent le plus de bénéfices possibles, il faut s’assurer que leur qualité soit irréprochable au point de valoir bien plus que ses propres poids en or fin. Un Napoléon en or, lorsqu’il est négociable ou boursable, dispose d’une prime qui n’est autre que le rapport entre offre/demande en bourse. La prime des pièces boursables se calcule par le différentiel entre « la valeur de la pièce au poids de l’or » et « la valeur de la pièce cotée ». La prime elle-même est donc variable selon la spéculation en bourse, l’emplacement géographique de la pièce napolitaine et son mode de conservation. A savoir qu’il existe plusieurs types de pièces boursables dans le monde entier notamment le 50 pesos mexicain mais aussi le Souverain Elisabeth et les 20 francs Suisse. Mais en France, les seules pièces d’or qui sont boursables sont les Napoléon en or. D’ailleurs, il y a une restriction de possibilité de négociation même avec les pièces napolitaines, en effet, seules les pièces qui portent l’effigie « Marianne » ou « Coq » sont boursables. Bref, il est extrêmement important de bien choisir l’emplacement et le mode de conservation des pièces napolitaines car le moindre défaut physique peut influer sur son prix à la revente.