Privilégier l’achat d’un lingot d’or boursable
Tout le monde ne peut pas débourser une somme équivalente à un kilo d’or. De source sûre, il a été démontré qu’il existe non moins de 94 fabricants de lingot d’or au monde. Chaque concepteur propose ses lingots sous sa propre marque. Pour faire partie du lot, ces créateurs d’un autre genre doivent obtenir l’accord de l’État et doivent soumettre leur production à la législation en vigueur en la matière.
Par exemple, chaque barre, quels que soient sa taille et son poids, doit contenir au minimum 99,5% d’or pur. Autrement, leur distribution ou leur commercialisation ne sera pas validée. Pour les professionnels et les particuliers expérimentés, ils préfèrent acheter leurs lingots d’or à la bourse ou au marché financier. Ce type de lingot d’or est appelé «lingot de bourse». Pour pouvoir en acquérir un, il faut tout d’abord obtenir un certificat. Ce document atteste le fait que le lingot de bourse ait été contrôlé par un testeur agréé.
Dans le cas où l’achat s’est déroulé à l’étranger, il est impossible de rapporter l’objet en France. Les individus qui s’entêtent à passer outre cette législation sont passibles de poursuite judiciaire. De plus, ils ne pourront jamais commercialiser leur lingot d’or. A savoir qu’en France, les acheteurs ne prennent en compte que les barres de 12 kilos et les lingots de 1 kilo.
Au-delà de ces catégories, le vendeur doit se résoudre à fractionner son lingot d’or sinon, il lui sera impossible de trouver preneur, à moins qu’il s’adresse au marché international. Mais dans ce cas, le souci sur la technique d’envoi se posera. Les risques d’arnaques sont bien plus élevés. La vigilance est de mise.
La vente de lingots d’or peut, par ailleurs, s’effectuer entre particuliers. Les vendeurs disposent de sites comme Le Bon Coin et Ebay pour faire leurs offres. Un seul conseil pour liquider rapidement la marchandise, toujours aligner le prix suivant les tarifs de l’or en bourse. Aussi, faut-il tenir compte de certaines conditions. Le vendeur doit entre autres s’acquitter d’une taxe forfaitaire. Depuis 2006, le montant de celle-ci est fixée à 11.5% du prix de vente.
Dans le cas où le particulier sollicite l’intervention d’un intermédiaire, c’est ce dernier qui se charge du versement au fisc et de son prélèvement lors de la transaction. Si cette technique est tentante, il reste à régler le problème d’envoi. Le vendeur comme l’acheteur doivent convenir d’une méthode fiable, de leur choix.