L’achat d’or, une activité commerciale qui rapporte
Depuis le constat des envolées du cours du métal jaune, l’achat d'or est devenu une activité à part pour de nombreuses enseignes. Si le cas de figure courant veut que la clientèle vienne dépenser chez un commerçant, ce scénario est totalement bousculé dans le cas de l’or.
Dans ces boutiques de plus ou moins grande envergure, c’est le client qui empoche le cash avec l'or et ce, immédiatement. Il faut juste le temps d’évaluer la valeur de la marchandise, le compte est fait et l’on repart avec son argent. Cette facilité extrême des transactions ne doit pas faire oublier que tout doit être fait dans la légalité.
Entre autres points de contrôle sur lequel l’Etat est intraitable, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement d’actes terroristes figure en bonne place. Différentes mesures de contrôle de l’identité de l’acheteur/revendeur sont ainsi mises en place. Tout comme des limitations de sommes maximales payables en espèces. L’acheteur est, par ailleurs, tenu de garder des traces de la transaction, dont des moyens pour vérifier l’identité du revendeur sur au moins cinq ans. Ces mesures ne compliquent pas véritablement les procédures pour les acheteurs moyens.
Pour ce qui concerne la fiscalité de la revente après achat d’or, elle est assez flexible. Celui qui encaisse le cash or est censé passer à la caisse du fisc via deux options. Soit il paie une taxe de 8% calculée sur la base du montant de sa vente. Les 11,5% sont les impositions sur les métaux précieux. Soit, il contribue au renflouement des caisses de l’Etat en déclarant ses plus-values réelles. Sur ces dernières seront alors prélevées 36,2% qui peuvent faire l’objet d’une exonération de 5% dès la troisième année de détention de la réserve d’or. Ainsi, le régime des plus-values donne accès à une exonération totale aux propriétaires qui ont gardé leur or pendant 22 ans avant de les revendre.
La question se pose naturellement pour savoir quel est le moyen le plus efficace d’encaisser du cash or. Toutes les formes d’or d’investissement peuvent faire l’objet d’un achat par le particulier. Celui-ci est ensuite libre de le revendre au moment qu’il désire et dans les circuits qui lui conviennent. Dans la catégorie des bijoux en or, pratiquement tous les bijoux poinçonnés de façon réglementaire peuvent être échangés contre du cash. La liste inclut tout ce qui est médaille, pendentif, boucles d’oreille et bracelet. Les chevalières, les alliances, les bagues et les colliers de toutes sortes et de tout état intéressent également les enseignes d’achat d'or. Les pièces en or leur sont également d’un très grand intérêt. L’on peut amener des pièces frappées dans n’importe quel pays. Les professionnels possèdent des experts qui évaluent d’abord l’authenticité de la marchandise, ensuite leur valeur en fonction du titre d’or pur qu’elle contient et l’état de la pièce. Les débris d’or, les dents fabriquées dans le métal jaune ainsi que les plaques ou les lingotins sont aussi très prisés. A propos des lingotins, il faut être d’une extrême prudence dès le moment de l’achat. Pour garantir son authenticité, chaque acquisition doit en principe être accompagnée d’un certificat établi par l’expert de l’enseigne de vente. La production de ce certificat au moment de la revente facilite l’écoulement de la marchandise.
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