Les Napoléon d’or et le marché numismatique
Bien que la prime sur les Napoléon d’or ne soit pas prioritaire pour les numismates, il n’en reste pas moins qu’elle permet de déterminer la valeur numismatique et la valeur de la pièce. Il faut dire que plusieurs éléments sont à prendre en compte pour pouvoir calculer la prime. La rareté de la pièce fait partie de ces critères. Une pièce d’or très convoitée et qui est peu disponible sur le marché aura une prime élevée. Dans le cas contraire, si une pièce est abondante sur le marché alors qu’elle est peu demandée, son prime serait alors faible, voire négative. C’est la loi de l’offre et de la demande qui détermine la prime dans ce cas. Le travail de gravure est aussi important à ce sujet. Les pièces qui présentent des belles gravures sont souvent vendues et achetées au meilleur prix. L’endroit ou le pays où la pièce est négociée influe aussi sur l’évaluation d’un Napoléon d’or. Une pièce d’or est facile à vendre dans son pays d’origine. L’état de conservation de la monnaie participe aussi à son appréciation, mais pour le cas d’un numismate, cela importe peu. Ceci étant dit, toutes les pièces d’or qui n’entrent pas dans une logique d’investissement ont de l’intérêt singulier pour un collectionneur. C’est la raison pour laquelle il s’intéresse beaucoup à toutes les pièces d’or françaises de 20 francs frappées de 1802 jusqu’à la veille de la Première guerre mondiale, plus précisément en 1914. Parmi ses préférés, il y a les Bonaparte 1er Consul, les Napoléon 1er, les Louis-Philippe 1er type (tranche en creux) et 2ème type (tranche en relief), les Charles X 1er de 1825 à 1826 et 2ème type frappés entre 1827 à 1830. Par contre, il est à signaler que malgré ses penchants pour les Napoléon d’or anciens, le numismate ne s’interdit pas des pièces récentes.