Plus-value et vente d’or
L’or papier est aussi soumis à des taxations, notamment les titres sur les mines ou fonds investis sur des valeurs d’or. Au même titre que les actions, c’est la fiscalité des valeurs immobilières qui s’applique. Ainsi, en deçà du seuil de 25 000 euros, le détenteur bénéficie d’une exonération totale sur les plus-values.
Au-delà, la taxation est alors de 36,2%. Les moins-values sont imputables au cours de l’année de cession ou des dix années suivantes. Pour les certificats, les turbos ou les warrants, dans le cas où ils sont cédés avant échéance, les plus values seront imposables dès le premier euro au taux de 30,1%. La taxe s’applique bien évidemment aux plateformes d’achat et de vente d’or entre particuliers. Le risque de contrôle fiscal étant accru, une déclaration auprès de l’administration fiscale française doit être prise en compte pour que l’activité demeure tout à fait légale. La taxe est exigible au moment de la revente de l’or ou de son exportation. Sa collecte est assimilable au mécanisme de la TVA auprès des impôts publics et doit être remis auprès du centre des impôts de référence. Toutefois, cette réforme fiscale est bénéfique pour les revendeurs d’or. En effet, elle permet de profiter d’un peu plus de souplesse. Il est alors possible de maximiser fiscalement le profit issu de la revente en retenant le régime de taxation le plus intéressant, selon la situation. On peut donc tenir compte de la plus-value produite et la durée de détention. A part l’or d’investissement, l’or plus courant pour les particuliers, on pense notamment aux bijoux, doit entrer en ligne de compte dans la déclaration à titre d’impôt de solidarité sur la fortune. Il y a cependant quelques exceptions comme les bijoux d’art en de plus de cent ans. Ils sont exonérés d’impôts de solidarité sur la fortune et sont alors considérés comme des antiquités. Il ne faut pas voir dans cette taxation un simple procédé fiscal. Ainsi, son application est également une solution efficace pour lutter contre le blanchissement de capitaux. En effet, l’or peut alimenter des mouvements de blanchiment d’argent. Il ne faut pas perdre de vue que le métal jaune est facilement convertible sur les marchés !